11-08-2025
À bas la lourdeur administrative dans « Adieu les cons »
Il s'agit du huitième film d'Albert Dupontel depuis son « Bernie » de 1996, lui ayant ouvert la voie d'un contenu subversif devenu au fil des ans sa véritable « marque de fabrique ». Depuis les triomphes du savoureux « Neuf mois ferme » en 2013 et du fa-bu-leux « Au revoir là-haut » de 2017, le « style Dupontel » s'est affirmé au point de devenir le rendez-vous notoire du grand public et de la critique. Vraie coqueluche des cinéphiles et doryphore des Césars, il n'est pas pour rien parfois qualifié de « Mel Gibson français » en nettement moins incontrôlable et radical. Son sens du burlesque le rapproche aussi de celui d'un certain Charlie Chaplin, sa véritable idole de toujours, « le seul capable de faire autant rire dans des situations aussi tragiques » selon sa propre analyse.